En ce premier mai hormis les défilés, il y avait des brocantes en grand nombre. Du coup quelques achats de vinyls dont voici la sélection.
Tom Jones, What's new pussycat ?
Decca, 1965
Avec le fameux morceau "what's new pussycat" tiré de la bande originale du film du même nom.
Nina Simone, Ne me quitte pas
Musidisc, 1974Plusieurs titres de Nina Simone, la chanteuse américaine aux styles variés jazz, blues, gospel, etc... dont "Ne me quitte pas"
Ravi Shankar, à New-York
Fontana, 1967
Musicien indien qui a fait connaitre la sitar dans le monde entier dans les années 60 et 70, il a notamment influencé George Harrison des Beatles.
voici pour le moment, la suite à suivre !
mercredi 27 avril 2011
lundi 11 avril 2011
Marathon de Rotterdam - Jour J
"Enfin, l'épreuve est finie, j'ai les jambes qui fourmillent de partout, les articulations qui grincent, je suis soudain pris d'une montée de larmes qui repart aussi tôt, je marche 10 mètres et les larmes reviennent avant de repartir... Une seule pensée, ne pas m'arrêter de marcher, si je m'arrête, je ne pourrai plus repartir. Surtout ne pas s'assoir même si ce n'est pas l'envie qui manque."
Voici mes premières pensées après l'arrivée de mon premier marathon.
Une préparation décousue
Beaucoup de préparation à partir de janvier et puis une rupture avec les entrainements début mars (voyages aux Maldives, trip à Amsterdam, Semi de Bayeux une semaine avant le jour J, etc... ). J'ai donc tout basé sur le mentale et une alimentation saine pour réaliser un marathon entre 3h50 et 3h45. Pâtes tous les jours, 2,5 litres d'hépar, des yaourts aux fruits et des fruits secs voici mon régime des 10 derniers jours.
Résultat perte net de 1,8kg.
les 16 premiers kilomètres en duo
Après un réveil à 7h30, un bon petit déjeuner et une préparation du matériel au millimètre (gourde, coups de fouet, chaussures, vaseline, casquette, puce, etc...), j'attends le départ avec un stress qui monte et donc une envie incessante d'aller aux toilettes (au moins 10 fois en une heure). A 10h00, nous partons pour le départ. A 10h25, après avoir chanter en cœur "You'll Never Walk Alone" avec Lee Towers (version 2010), nous sommes près de 10 000 coureurs à partir pour la course (42km195m en solo ou en relais par équipe). Départ avec Damien pour 16km ensemble, je m'aperçois rapidement que j'ai encore envie de me soulager du coup, arrêt au 6km et je repars plus tranquille. Ces premiers kilomètres nous servant d'échauffement, nous sommes à une allure de 11,5km/h. Tout ce déroule parfaitement, il y a un temps splendide et une température de 19° à midi. Les supporters néerlandais sont nombreux et n'hésitent pas à nous encourager et même à nous ravitailler en fruits ! A partir du 16ème kilomètre, Damien accélère et moi je reste à la même allure jusqu'au 25ème.
Accélération au 25
Après être repassé par le pont de Rotterdam environ au 25ème kilomètre, je passe devant un groupe de musique sur un bus jaune et me mets en tête de danser sur chaque groupe de musique que je croiserai jusqu'à la fin. Ne sachant pas encore si j'allais finir ce marathon et étant sûr que la suite sera plus dur que ces 25 premiers kilomètres, je décide de profiter de cette expérience au maximum en me faisant plaisir.
Le mur de Rotterdam
Bien content d'avoir accéléré au 25ème kilomètre, je me sens bien et entame la dernière boucle du 27 ème au 40ème en pleine possession de mes jambes. Au 32ème kilomètre, je rentre dans le mur à une allure de 12,5km/h, c'est dur... Beaucoup de participants se mettent subitement à marcher. Je ralenti inexorablement jusqu'à atteindre 9,5km/h au pire moment, mais je m'accroche et me refuse de m'arrêter de courir. Je continue à environ 10,5km/h de moyenne, les supporters sont peu nombreux à ce moment de la course, je me dis que les ravitaillement ne sont pas assez nombreux. 33ème, je passe devant un groupe de musique, je ne peux que lever les bras pour les encourager. Je ne renonce pas et m'enferme dans mon monde pour résister. Arrivé au ravitaillement du 37ème, je me fais violence et décide d'accélérer, miracle ! mes jambes suivent. Je me remets à danser de plus belle en jouant avec le public qui commence à être bien chaud ! Ces petites sessions artistiques me donnent des frissons dans toutes les jambes, une bonne dose d'adrénaline et ça repart !
la fin
Les derniers kilomètres sont rapides (on en redemanderait presque), je décide de ralentir la cadence pour me réserver sur les 500 derniers mètres.
Je passe le dernier virage à l'extérieur de la courbe pour taper dans les mains des supporters, je commence à m'asperger d'eau et asperger le public, je cours bizarrement, je sprinte, je me sens seul à franchir la ligne d'arrivée (bien qu'entouré d'une multitude de coureurs). Superbe expérience de 3h41m04s.
Je passe le dernier virage à l'extérieur de la courbe pour taper dans les mains des supporters, je commence à m'asperger d'eau et asperger le public, je cours bizarrement, je sprinte, je me sens seul à franchir la ligne d'arrivée (bien qu'entouré d'une multitude de coureurs). Superbe expérience de 3h41m04s.
Merci à Nath pour son soutien sans faille jusqu'à la fin. Merci à tous pour vos messages d'encouragements et votre écoute.
Libellés :
Impossible Project,
Voyages
jeudi 7 avril 2011
mercredi 6 avril 2011
Vinyl d'avril
Après une longue pause loin des brocantes, me voila de retour avec quelques achats de vinyls le week-end dernier. Pas de grandes trouvailles pour cette première sortie mais tout de même un très bon vinyl de Charlélie Couture - Poèmes Rock, Island, 1981
Rock bien sûr, il suffit d'écouter le premier morceau, "la ballade de serge K" avec ses riffs de guitares accompagnées de cette voix qui n'hésite pas à aller dans les aiguës, pour être convaincu. En écoutant cet album, on rentre dans un univers rock autant que dans celui du blues et du folk (Oublier, Tu m'as pas dit d'où tu venais, etc...).
Je trouvais assez ringard cet artiste que je connais peu - hormis pour sa reprise "je suis ton ami" pour la BO de Toys Story, pas une grande réussite.
Mais franchement après l'écoute de cet album, j'accroche bien avec son ambiance, assez angoissante au début. Parfois on ressent un malaise dans sa voix, une solitude, un esprit torturé (T'en va plus, t'en va pas) et puis sur la fin, il enchaine avec des balades plus folk "le chant de la colline" où on a envie de fredonner l'air avec lui en se baladant dans des champs en été. Au final, on termine comme on a commencé avec un morceau 100% rock "Le fauteuil en cuir", c'est une sorte de réaction à toute cette morosité qui donne un vrai souffle à l'album.
Au milieu de tout ça, il y a le morceau que l'on ne présente plus "Comme un avion sans aile" THE tube !
Un album abouti qui mérite une écoute attentive, je vous le recommande.
Rock bien sûr, il suffit d'écouter le premier morceau, "la ballade de serge K" avec ses riffs de guitares accompagnées de cette voix qui n'hésite pas à aller dans les aiguës, pour être convaincu. En écoutant cet album, on rentre dans un univers rock autant que dans celui du blues et du folk (Oublier, Tu m'as pas dit d'où tu venais, etc...).
Je trouvais assez ringard cet artiste que je connais peu - hormis pour sa reprise "je suis ton ami" pour la BO de Toys Story, pas une grande réussite.
Mais franchement après l'écoute de cet album, j'accroche bien avec son ambiance, assez angoissante au début. Parfois on ressent un malaise dans sa voix, une solitude, un esprit torturé (T'en va plus, t'en va pas) et puis sur la fin, il enchaine avec des balades plus folk "le chant de la colline" où on a envie de fredonner l'air avec lui en se baladant dans des champs en été. Au final, on termine comme on a commencé avec un morceau 100% rock "Le fauteuil en cuir", c'est une sorte de réaction à toute cette morosité qui donne un vrai souffle à l'album.
Au milieu de tout ça, il y a le morceau que l'on ne présente plus "Comme un avion sans aile" THE tube !
Un album abouti qui mérite une écoute attentive, je vous le recommande.
J-3 - moins de doute, plus de stress
Je suis en phase de récupération suite à mon semi-marathon de dimanche dernier - foulées de bayeux. J'ai réalisé mes objectifs en me rassurant sur ma condition et en faisant un parcours tranquille : 12,2km/h de moyenne sur les 15 premiers bornes et après accélération sur les 6 derniers kilomètres avec un sprint final de 500 mètres en faux plat.
Au final, 21km en 1h.41min.56sec. sans trop forcer et donc sans entamer mes réserves.
Prendre ses marques
Cette course m'a permis de bien prendre mes marques puisque j'ai couru avec mon équipement marathon au complet : maillot, chaussure, gourde, etc...
Une hygiène de vie de qualité
Au menu quotidien,le matin :
Actimel (j'ai récupéré ça aux foulées de Bayeux...)
Café au lait
le midi:
pâte nature + 1 yaourt au fruit
le soir:
pâte ou riz avec viande blanche + 1fruit
en boisson minimum 2,5L d'hépar
En tout cas l'objectif de perdre 1,5kg est atteint, à la pesée hier soir mon poids "naked as a wolf" : 61kg !
Maintenant, c'est moins le doute sur ma condition mais le stress qui entoure cet évènement majeur dans ma vie sportive qui me préoccupe!
Vivement dimanche soir !
Au final, 21km en 1h.41min.56sec. sans trop forcer et donc sans entamer mes réserves.
Prendre ses marques
Cette course m'a permis de bien prendre mes marques puisque j'ai couru avec mon équipement marathon au complet : maillot, chaussure, gourde, etc...
Une hygiène de vie de qualité
Au menu quotidien,le matin :
Actimel (j'ai récupéré ça aux foulées de Bayeux...)
Café au lait
le midi:
pâte nature + 1 yaourt au fruit
le soir:
pâte ou riz avec viande blanche + 1fruit
en boisson minimum 2,5L d'hépar
En tout cas l'objectif de perdre 1,5kg est atteint, à la pesée hier soir mon poids "naked as a wolf" : 61kg !
Maintenant, c'est moins le doute sur ma condition mais le stress qui entoure cet évènement majeur dans ma vie sportive qui me préoccupe!
Vivement dimanche soir !
Libellés :
Impossible Project,
OLF/OER
vendredi 1 avril 2011
J-10, la dernière ligne droite
Nous entrons dans la dernière phase de la préparation au Marathon. Après avoir fait un break pendant 10 jours (vacances aux Maldives), le retour à l'entraînement est extrêmement difficile. Cette semaine, j'ai péniblement fait un footing de 50min mardi et 40min+10fois/100m le jeudi
MANQUE DE MOTIVATION ET DE CONFIANCE EN SOI
Pour aborder plus sereinement cette échéance, je vais donc faire une dernière course dimanche, le semi-marathon de Bayeux en allure marathon. Je vais donc partir sur une base de 11km/heure sur les 15-16 premiers kilomètres et me lâcher sur les derniers kilos. Selon ma disponibilité, je vais faire 5 à 10km pour m'échauffer.
objectif #1 : se rassurer
objectif #2 : avoir des repères
objectif #3 : faire max. 2h
pour récupérer et garder la forme la semaine suivante :
Séance mardi prochain 1h de footing à 11,5km/heure
Séance jeudi prochain 45min de footing à 12km/heure
EN REGIME MARATHON
Afin de compenser ou de limiter mon manque de préparation, j'ai commencé à m'infliger un régime marathon. Du coup j'ai acheté 4 packs d'hépar riche en magnésium et calcium ! des pâtes et de la viande blanche.
Je vais tenter de perdre 1,5 kilo avant le marathon afin d'atteindre la barre des 61 kilos, ça sera toujours ça à porter en moins.
APPRÉHENDER LE MUR DES 30KM
En parlant avec plusieurs personnes ayant pratiquées le marathon, le conseil est souvent le même, partir lentement, voire se freiner sur les 21 premiers kilos, puis accélérer progressivement sur la seconde moitié.
La barre fatidique étant aux alentours du 30 au 35km, ce que l'on appel "le mur". Il faut donc économiser son énergie sur la première partie afin d'éviter de "pleurer sa mère" ou bien "marcher en chialant" ou pire "abandonner" !
L'OBJECTIF AFFICHE
L'objectif est de finir ce p***** de marathon en moins de 4h !
Libellés :
Impossible Project,
OLF/OER,
Voyages
Inscription à :
Articles (Atom)